Le lac Powell est un lac réservoir sur la rivière Colorado, entre l'Utah et l'Arizona. Il a été créé par la construction du barrage de Glen Canyon en 1963, et c'est le deuxième plus grand lac artificiel des Etats-Unis. Pour info, c'est là qu'a été tourné La Planète des Singes en 1968 et en 2001.
L'endroit est couru des vacanciers, entre autres les amateurs d'activités nautiques. Et pour cause, on y compte presque une centaine de canyons aux rochers ocres et rouges, qui ne sont accessibles que par bateau, kayak ou jet ski. Bien que ça coûte un peu bonbon, l'intérêt est donc de passer au moins un jour ou deux sur le lac pour pouvoir en découvrir
les recoins. Le Rainbow Bridge notamment, qui est le plus grand pont
naturel connu au monde, est accessible uniquement en bâteau et nécessite près de deux heures de voyage. (Le lac fait 300 kilomètres de long alors forcément...)
Nous on n'a pas fait, mais si vous venez en groupe et que vous avez le
temps, et l'argent, il peut être intéressant de louer un de ces house-boat à amarrer
quelque part au milieu du lac.
La petite ville de Page, au bord du lac, a été fondée en 1957 pour servir de cité dortoir aux familles d'ouvriers qui construisaient le barrage de Glen Canyon. Le site a été obtenu par un échange de terrain avec les indiens Navajo. Pour nous touristes, elle sert d'étape pour les visites du lac Powell et de tout ce qu'il y a à voir autour: Glen Canyon National Recreational Area, Antelope Canyon, Horseshoe Bend, etc... La ville en elle-même n'a aucun intérêt. Bien qu'au passage vous pourrez noter la succession d'églises s'alignant le long de South Lake Powell Boulevard: Episcopal Church, Lutherian Church, Church of Jesus Christ of Latter Day Saints (les Mormons), First Baptist Church, etc.... Bref, elles sont toutes regroupées au même endroit, dans des bâtiments modernes qui ne ressemblent en rien à des églises. Une douzaine de lieux de culte pour une si petite ville ça parait étonnant, mais la religion occupe une très grande place aux Etats-unis. Et surtout il y a différentes églises, différentes dénominations. Quand on vient de France, où on ne trouve majoritairement que des églises catholiques, et souvent une par village, ça parait forcément déroutant. Disons que ça donne l'occasion de réviser toutes les branches de l'Eglise Protestante...
A part ça, bizarrement j'y ai mangé le meilleur croissant que j'ai jamai eu sur le territoire américain! C'était au "Blue Bakery Coffee and Wine Bar" sur North Navajo Drive. Enfin ne nous emballons pas trop et traduisons: un croissant qui a le goût et la consistence d'un croissant. Pour moi ça vaut le coup de s'emballer.
La petite ville de Page, au bord du lac, a été fondée en 1957 pour servir de cité dortoir aux familles d'ouvriers qui construisaient le barrage de Glen Canyon. Le site a été obtenu par un échange de terrain avec les indiens Navajo. Pour nous touristes, elle sert d'étape pour les visites du lac Powell et de tout ce qu'il y a à voir autour: Glen Canyon National Recreational Area, Antelope Canyon, Horseshoe Bend, etc... La ville en elle-même n'a aucun intérêt. Bien qu'au passage vous pourrez noter la succession d'églises s'alignant le long de South Lake Powell Boulevard: Episcopal Church, Lutherian Church, Church of Jesus Christ of Latter Day Saints (les Mormons), First Baptist Church, etc.... Bref, elles sont toutes regroupées au même endroit, dans des bâtiments modernes qui ne ressemblent en rien à des églises. Une douzaine de lieux de culte pour une si petite ville ça parait étonnant, mais la religion occupe une très grande place aux Etats-unis. Et surtout il y a différentes églises, différentes dénominations. Quand on vient de France, où on ne trouve majoritairement que des églises catholiques, et souvent une par village, ça parait forcément déroutant. Disons que ça donne l'occasion de réviser toutes les branches de l'Eglise Protestante...
A part ça, bizarrement j'y ai mangé le meilleur croissant que j'ai jamai eu sur le territoire américain! C'était au "Blue Bakery Coffee and Wine Bar" sur North Navajo Drive. Enfin ne nous emballons pas trop et traduisons: un croissant qui a le goût et la consistence d'un croissant. Pour moi ça vaut le coup de s'emballer.
